Présentation du répertoire des photographies de J. M. Cañellas

L’application JMC – Photographie des Artistes vise à répertorier les photographies attribuées ou attribuables à Josep Maria Cañellas (Reus 1856 – Paris 1902) prises durant ses années d’activité à Paris. C’est le résultat d’un travail personnel toujours en cours.

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  • Présentation du répertoire des photographies de J. M. Cañellas
    • Qui était Josep Maria Cañellas ?
    • L’application Photographie des Artistes
  • La base de données
    • Modèle de données
    • Interface d’interrogation
    • Abréviations utilisées
  • Contact

Qui était Josep Maria Cañellas ?

C’était un photographe catalan, établi à Paris, actif du milieu des années 1880 environ jusqu’à sa mort précoce en 1902, à l’âge de 46 ans.

La documentation relative à Cañellas est peu abondante. À vrai dire, elle se limite aujourd’hui aux deux ouvrages suivants, accompagnés chacun de nombreuses reproductions :

  • Anna Capella, Jaume Santaló, Josep Maria Cañellas, Reus 1856-París 1902 : photographie des artistes, Figueres : Museu Empordà ; [Sant Lluís, Menorca] : Triangle Postals, 2005.
    ISBN 84-934481-0-9 / EAN 9-788493-44810-3
  • Alain Fourquier, Josep Maria Cañellas (1856 – 1902), Premier photographe de l’instantané à Paris, Paris, Au bibliophile parisien, 2008.
    ISBN 978-2-9528594-1-7

Voir également l’article Wikipédia en français consacré à Cañellas qui synthétise les informations issues de ces mêmes deux ouvrages.

Certaines informations relatives à la localisation des prises de vue de Cañellas à Paris fournies dans les deux ouvrages cités sont inexactes. Je les ai corrigées ou complétées dans le billet de blog suivant :

Ces compléments ou corrections sont repris dans le descriptif des photographies concernées ici-même.

On trouvera, dans ce même blog, divers autres billets traitant des photographies de Cañellas dans la perspective des recherches menées pour constituer la présente base de données :

Cañellas signait très-souvent ses photos de ses initiales JMC suivies d’un numéro d’ordre. Il avait également retenu « Photographie des Artistes » pour marque de fabrique.
C’est ce slogan qui donne son nom à l’application.

L’application Photographie des Artistes

Il s’agit d’une simple interface d’interrogation d’une base de données où sont répertoriées les photographies attribuées ou attribuables à Cañellas.

Toutes proportions gardées, on cherche ici à répliquer, pour les photographies parisiennes, le travail mené sur les photographies prises au cours de l’hiver 1888-1889 dans la région catalane de l’Alt Empordà et désignées sous le nom d’Album Rubaudonadeu.

Les quelques cinq cent cinquante cinq photos de l’Album Rubaudonadeu ont toutes été numérisées et indexées avec un très-grand soin par la Biblioteca Fages de Climent de Figueres et sont accessibles en ligne.

A priori, les photographies de cet album ne sont pas reprises ici. Font exception la quarantaine répertoriées dans le catalogue du musée de l’Empordà (dont toutes les entrées ont été recensées) et celles dont un autre tirage est attesté (par exemple sur un site de vente aux enchères).

Une journée d’études centrée sur l’Album Rubaudonadeu a été organisée le 26 novembre 2022 par la Bibliothèque Fages de Climent et l’Institut d'Estudis Empordanesos (Institut d’Études ampurdanes) dont on pourra consulter la présentation et le compte rendu sur cette page.

On ignore le nombre total de photographies prises par le photographe au cours de sa carrière. On ignore encore plus le nombre des tirages de ses photographies encore existants. À la différence du corpus de l’Album Rubaudonadeu, le corpus parisien de Cañellas n’est pas connu in extenso et la première difficulté est de collecter ces photographies — notamment via leurs reproductions numériques lorsque celles-ci circulent (par exemple, à l’occasion d’une mise en vente aux enchères).

L’un des buts de la base de données est, en regroupant le plus grand nombre possible de reproductions, d’offrir un outil de qualification des photographies potentiellement attribuables à Cañellas (en comparant les sujets, les modèles, les décors, les accessoires, les mises en scène…).

Ainsi, il est fait plusieurs fois référence, dans les commentaires associés aux photographies, à un recueil anonyme conservé à la Bibliothèque nationale de France (« album BnF ») dont tout laisse à penser qu’il consigne des photographies toutes prises par Cañellas. Cet album de 200 photographies, sans indication d’auteur ni de date, est conservé à la BnF sous la cote KC-456-FOL. Il a été numérisé et mis en ligne sur le site de Gallica.

Si l’on en juge par la numération affichée avec la signature JMC dans le négatif de beaucoup des photographies de Cañellas, on peut estimer le volume total de sa production à, peut-être, une dizaine de milliers de vues. Le numéro de série le plus élevé actuellement enregistré est le № 6471. Mais rien ne permet d’affirmer que tous les numéros antérieurs aient été attribués et, d’un autre côté, un nombre conséquent de clichés ne sont ni signés ni numérotés, ce qui introduit une marge d’incertitude importante. Dans leur travail préparatoire à l’exposition de Figueres (catalogue, p. 19), Anna Capella et Jaume Santaló évoquent l’idée de plages de numérotation assignées à telles ou telles grandes thématiques (portraits académiques, instantanés de rues parisiennes, album de l’Alt Empordà, nus féminins…). Si l’hypothèse paraît solide, il reste à en évaluer le degré de cohérence (grand pour l’album Rubaudonadeu, sans doute plus faible ailleurs).

On peut observer çà et là des exemples intéressants qui mériteraient des analyses de détail, comme l’existence de différents tirages d’un même négatif faisant apparaître, l’un, un numéro, et l’autre non (cf. JMC 517 ; on peut évidemment envisager dans le second cas une retouche pour masquer le numéro) ou comme cet exemple d’un portrait de vache laissant apparaître deux numéros différents (cf. JMC 940, ce numéro apparaissant en surimposition du numéro 134, lequel est attesté en tant que tel [JMC 134]).

Par ailleurs, et peut-être contrairement à ce qu’avançaient Anna Capella et Jaume Santaló (id.), il n’est pas certain que la numérotation des clichés reflète toujours l’ordre séquentiel continu des prises de vues. Fourquier avait déjà formulé la remarque à propos du cliché JMC 2500 dont le numéro ne semble pas cohérent avec ceux des autres clichés pris à des dates proches. D’autres exemples montrent également des signes d’incohérence similaires dans la numérotation ou, à tout le moins, soulèvent des questions (ainsi par exemple de la numérotation au sein des séries de photographies qui ne semble pas toujours respecter l’ordre séquentiel des prises de vue).

Enfin, on peut relever plusieurs cas de doublons dans la numérotation, en sus du cas de JMC 24 qu’avaient déjà identifié Anna Capella et Jaume Santaló. Ainsi des deux photographies numérotées JMC 4239 ou des deux autres numérotées JMC 4291 : dans ces exemples, on relèvera des différences graphologiques très-nettes entre les deux signatures, ce qui laisse à penser que plusieurs personnes sont intervenues pour répertorier les négatifs.

Différence de graphies dans les signatures de négatifs
Différence de graphies dans les signatures de négatifs

Ces approximations dans le référencement des clichés peuvent être dues à Cañellas lui-même, bien sûr, mais peut-être aussi à d’autres, dans des tentatives a posteriori de recensement ou de classement des négatifs. On sait ainsi que l’épouse de Cañellas assura, au moins pendant quelques années, la gestion de la marque et du fonds JMC après le décès de son mari ; elle pourrait par exemple avoir voulu affecter des numéros aux négatifs non numérotés selon son propre plan de classement, ou pour assurer le suivi de la diffusion des photographies de Cañellas par d’autres opérateurs, comme J. Kühn. (Cette dernière hypothèse semble douteuse, si l’on en juge par le nombre de reproductions non signées et non numérotées circulant sous forme de cartes postales ou de chromos publicitaires. Voir par exemple la série de la femme au tub et ce billet de blog.)

Anna Capella et Jaume Santaló avaient relevé les grands « trous » dans la numérotation des clichés connus de Cañellas, notamment entre la fin de la série de l’Album Rubaudonadeu (JMC 1567) et les premiers nus (au-delà de 4000). Ils n’avaient identifié que quatre études d’enfants nus dans cet intervalle. Fourquier avait repéré en sus l’inauguration du monument à Gambetta (JMC 2500 déjà cité). On peut y rajouter une photographie de Catalogne (JMC 2247) dont on peut penser qu’elle faisait partie d’un lot destiné à alimenter le second album projeté par Josep Rubaudonadeu (Barcelone et ses environs) et qui ne fut finalement pas réalisé, ainsi qu’un cliché d’un groupe de spectateurs pris à Longchamp à une occasion que je n’ai pas su déterminer (JMC 3100).

Par rapport au volume total estimé, la base de données offre un visage encore modeste. Elle recense à ce jour environ 800 photographies, certaines avec des variantes de tirage (et notamment les chromolithographies produites par les cigarettiers d’Algérie). Mon recensement s’est initialement appuyé sur les travaux des deux sources d’autorité citées ci-dessus (au total, 126 photographies dont une quarantaine est issue de l’Album Rubaudonadeu). Il se poursuit désormais par mes soins au gré des découvertes faites en ligne ou de rencontres effectuées hors ligne.

L’attribution de ces photographies à Josep Maria Cañellas est plus ou moins certaine :

  • à peu près certaine lorsqu’elles affichent les initiales JMC et un numéro d’ordre (mais on a vu que plusieurs mains sont intervenues pour signer les négatifs) ;
  • fortement probable lorsqu’elles ne les affichent pas mais qu’elles réutilisent des éléments (modèle, décor, accessoires) attestés dans des photographies qui, elles, sont attribuées (ainsi des clichés de l’« album BnF » déjà cité ou des reproductions dans des revues dont il existe par ailleurs des tirages signés, comme JMC 5781) ;
  • seulement possible lorsque ces photographies non signées ont pour seul indice leur appartenance à une série probablement attribuable à Cañellas (ainsi de certains clichés repris dans des revues, comme id. 430).

Et puis, évidemment, il y a la présomption, lorsqu’aucun autre critère ne s’applique. Cela vaut avant tout pour les photographies de nu, puisque ce sont elles que l’on rencontre le plus fréquemment. Autant, du reste, pour envisager une attribution à Cañellas que pour la rejeter : par exemple, un très-grand nombre des vues recensées sur une page Wikibooks dédiée à Cañellas me semblent lui être attribuées à tort.

Je me suis efforcé d’associer des reproductions numériques aux photographies répertoriées dans la base de données, sans toujours y parvenir. C’est encore le cas pour certains instantanés répertoriés par Fourquier dont j’ai du mal à trouver des reproductions numériques (mais je ne désespère pas et je me refuse à scanner mon exemplaire papier). Quelques illustrations du catalogue du musée de l’Empordà m’échappent encore également. Ainsi de JMC 2014 par exemple.

Les reproductions numériques qu’on trouvera dans la base proviennent, pour l’essentiel, de sites Web et notamment de sites d’enchères où ces photographies sont ou ont été proposées à la vente, et pour partie de reproductions tirées de revues que la BnF a eu l’heureuse idée de numériser dans Gallica (cf. Le Nu artistique, L’Étude académique). J’ai été très heureux d’obtenir du musée Bourdelle une reproduction de l’unique mais très intéressante photographie de Cañellas répertoriée dans leur fonds (cf. id. 423).

La qualité des reproductions est très-variable, mais, après tout, c’est un peu le charme de la démarche. Les chromos publicitaires produits à partir des photographies de Cañellas (essentiellement à destination de fabricants de marques de cigarettes algériennes) méritent à ce propos une mention spéciale, ne serait-ce que par leur volume tout à fait conséquent. La réinterprétation qu’ils font des originaux de Cañellas ne laissent pas que d’étonner, oscillant du ridicule à l’extravagant tout en approchant parfois le sublime. C’est dans un grand nombre de cas le seul témoignage subsistant d’un original perdu ou introuvable.

Partout où cela était possible, les sources et références sont mentionnées. Elles sont loin d’être toujours qualifiées et les renseignements fournis doivent souvent être questionnés.

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Verso d’un carton de support d’une photographie de J. M. Cañellas
Détail du cliché JMC 820
Détail du cliché JMC 4487

La base de données

Modèle de données

En pratique, le modèle se résume à une table descriptive des photographies et une table d’associations entre ces photographies permettant de noter les différents types de liens qu’elles peuvent entretenir les unes avec les autres, par exemple leur appartenance à une même série.

On trouvera quelques éléments de réflexion complémentaires dans ce billet de blog consacré à la question de la modélisation de la présente base de données.

Les descriptions comportent divers champs de nature textuelle (titre, catégorie de photographie, description, source, lieux…) qui sont tous explorés lors d’une recherche par mot-clé et restitués à l’affichage des résultats d’une recherche.

Les catégories (ou types) de photographies correspondent aux grands sous-ensembles qu’on peut repérer dans l’œuvre de Cañellas. Elles sont actuellement au nombre de sept :

CatégorieDescription
1CatalognePour l’essentiel, des photographies de l’Album Rubaudonadeu
2AnimauxPhotographies d’animaux
3EnfantsPhotographies d’enfants
4InstantanésInstantanés pris dans les rues de Paris (étudiés notamment par Fourquier)
5NusPhotographies de nus (le gros de la production connue de Cañellas)
6Œuvres d’artReproduction photographique d’œuvres d’art
7PortraitsPortraits (autres que les nus, et qui ont pu motiver le slogan « Photographie des Artistes »)

Les catégories sont complétées par des thèmes (ou sujets) qui visent à décrire les photographies à la manière de descripteurs d’un thésaurus. Cette indexation par thèmes est effectuée de façon très-libre et subjective et est proposée à titre purement indicatif : elle ne prétend nullement épuiser le sujet des photographies qu’elle décrit. Dans les résultats, les thèmes associés à une photographie sont cliquables et permettent de retrouver les autres photographies indexées par ce même descripteur.

Enfin, les associations établissent des liens entre les photographies selon différents modes (« voir aussi », appartenance à une série…). Ces liens sont également restitués avec les résultats et permettent de naviguer d’une photo à une autre.

Les séries sont des regroupements de photographies établis empiriquement par mes soins. Elles sont de deux types. Les premières sont purement anecdotiques et conjoncturelles et regroupent des photographies apparaissant dans un même lot de vente aux enchères. Ainsi du lot d’une dizaine de photographies baptisé Vie parisienne mis en vente sur un site d’enchères (et dont l’une s’avère être une vue de Dieppe). Les secondes sont peut-être plus intéressantes ; elles regroupent des clichés sur la base de caractéristiques communes, soit qu’on ait affaire à de véritables séries conçues comme telles par Cañellas et relevant manifestement d’une même séance de prises de vue (certaines seront reprises en cartes postales, ainsi du bain à l’Alhambra), soit qu’on ait affaire à des prises de vue d’un même modèle (p. ex. le petit garçon et sa nourrice ou la jeune femme au cerceau) ou dans un même décor (p. ex. le décor de jardin avec une balancelle).

Pour établir ces séries, je m’appuie sur des détails parfois très-ténus (la toile d’un arrière-plan, les lattes d’un plancher, le motif d’un tissu, la forme d’un corps) observés sur des reproductions généralement de qualité médiocre. Il est tout à fait possible que je me trompe ici ou là dans certaines associations. Mais c’est aussi la démarche qui me permet dans beaucoup de cas de postuler une attribution du cliché à Cañellas. Je suis preneur de tout commentaire à ce sujet (☛ Contact).

L’une des séries, encore embryonnaire, qui me tient le plus à cœur est celle de l’artiste surnommée « La Traviata ». Les six (peut-être sept) clichés collectés à ce jour permettent d’esquisser le déroulé d’une séance de prises de vue dans l’atelier de Cañellas. Il s’agit ici de l’atelier du 65, rue des Abbesses, occupé durant les années 1895-1897. L’un des clichés est numéroté (JMC 4498), ce qui fournit un possible indice pour associer d’autres photographies à l’atelier en question. Le déroulé commence avec des portraits en pied de la jeune femme, d’abord habillée, puis de plus en plus déshabillée. Je ne pense pas qu’on ait affaire ici à un scénario prémédité (d’effeuillage), comme c’est le cas pour la série du tub déjà citée ; j’y vois un enchaînement opportuniste, par consentement mutuel (et intéressé) du photographe et du modèle.

Interface d’interrogation

Les photographies répertoriées dans la base sont restituées en résultat d’une recherche libre effectuée via le champ de recherche positionné en haut de page.

Un formulaire de recherche plus étoffé est proposé en cliquant sur l'icône à trois points à la droite du champ de recherche :

Formulaire de recherche
Formulaire de recherche

Ce formulaire alternatif offre les possibilités suivantes :

  • recherche thématique par mot-clé (saisie libre) ;
  • recherche par catégorie (dans une liste prédéfinie) ;
  • recherche par le numéro JMC (saisie libre).

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Une recherche par mot-clé peut-être combinée à la sélection d’une catégorie de photographie.

Une recherche par un № JMC ignore les autres saisies dans le formulaire.

Une recherche produit en retour une liste de résultats affichés à l’écran. Chaque résultat se présente sous la forme d’un cadre comprenant une vignette de la photographie (lorsqu’une version numérique existe), les différents champs descriptifs de la photographie et, le cas échéant, un ou plusieurs renvois vers d’autres photographies qui lui sont associées, comme dans l’exemple suivant.

Exemple commenté de résultat de recherche
Résultat de recherche

La recherche par mot-clé exploite les différents champs d’indexation textuelle associés aux photographies. Ces champs ne sont pas toujours tous renseignés pour toutes les photographies, mais chaque photographie est décrite par au moins l’un d’entre eux : le titre donné à la photographie (p.ex. par le musée de l’Empordà), le descriptif du contenu de la photographie, un thème, un commentaire (champ Notes GC)…

Dans l’exemple ci-dessus, la photographie peut être recherchée à l’aide d’un ou plusieurs des mots figurant à l’écran (p. ex. passants à Montmartre ou rue Ronsard).

Les photographies sont également décrites à l’aide d’éléments plus factuels, comme les catégories dont les valeurs permettent de distribuer les clichés en sous-ensembles homogènes et exclusifs. Les sept valeurs de ce champ peuvent être interrogées pour elles-mêmes ou combinées avec un mot-clé libre. Dans l’exemple ci-dessus, la catégorie de la photographie est instantanés.

Les mots-clés des champs thèmes ou lieux permettent également de retrouver d’autres clichés répondant à ces mêmes critères. On pourra ainsi naviguer de proche en proche parmi l’ensemble des photographies répertoriées dans la base.

Recherche via un numéro JMC

Il est possible de rechercher des photographies par leur identifiant (ou numéro) JMC.

Le № JMC correspond au numéro donné par Cañellas à ses photographies et inscrit dans le négatif, comme dans l’exemple illustré ci-dessous.

Cliché JMC № 471 [id. 76]
Cliché JMC № 471 [id. 76]

Il est possible de rechercher des listes d’identifiants JMC, soit en faisant précéder un numéro d’identifiant par l’un ou l’autre des quatre opérateurs suivants : <, <=, >, >=, soit en saisissant côte à côte deux numéros d’identifiants qui définiront un intervalle.

La requête <= 500 permet d’obtenir la liste des enregistrements dont l’identifiant est inférieur ou égal à 500 ; la requête 4200-4300 (ou 4200 4300) permet d’obtenir la liste des enregistrements dont les numéros sont compris entre 4200 et 4300 (inclus).

Si le numéro recherché ne figure pas dans la base de données, l’application proposera les numéros connus les plus proches.

Les photographies de Cañellas n’étant pas toujours toutes affectées d’un tel numéro, l’application utilise en sous-main un identifiant interne (un simple numéro d’ordre sans signification particulière) qui permet par ailleurs de distinguer d’éventuelles variantes dans les tirages des photographies, comme dans cet exemple d’un portrait de la Traviata (la photographie en question n’a pas de № JMC).

À l’affichage des photographies, les deux types d’identifiants sont restitués (avec la mention s/n lorsque le numéro JMC n’est pas connu).

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Abréviations utilisées

Libellés des champs sur la page de résultats de recherche :

  • AF qualifie une information tirée de l’ouvrage d’Alain Fourquier.
  • mE qualifie une information tirée de l’ouvrage du Musée de l’Empordà.
  • Web qualifie une information tirée d’une source en ligne.

Le champ Source identifie le détenteur d’un tirage original d’une photographie de Cañellas (voir ci-après les abréviations utilisées pour désigner ces sources).

Le champ Repro. apparaissant sous les vignettes identifie la source d’une version numérique d’une photographie.

Valeurs des champs :

  • le champ Source mentionne les abréviations suivantes :
    • AHCB-AF Arxiu Històric de la Ciutat de Barcelona. Arxiu Fotogràfic
    • AHCF Arxiu Històric Comarcal de Figueres
    • AHCR Arxiu Històric Comarcal de Reus
    • AHT Arxiu Històric de Tarragona
    • AJ-CRDI Ajuntament de Girona. Centre de Recerca i Difusió de la Imatge
    • AMF Arxiu Municipal de Figueres
    • AP Archives de Paris
    • APSPR Arxiu Parroquial de la Prioral de Sant Pere. Reus
    • BCR Biblioteca Central de Reus
    • BFC Biblioteca Fages de Climent. Figueres
    • BHVP Bibliothèque historique de la ville de Paris
    • BnF Bibliothèque nationale de France
    • BPA Biblioteca Pública Arús. Barcelona
    • BPP Biblioteca del Palau de Peralada
    • CAG Col·lecció Alex Gifreu. Figueres
    • CK&JJ Collection Ken & Jenny Jacobson. Londres
    • CJFS Col·lecció Josep Fajol Soler. Figueres
    • CP1 Collection particulière 1 (Fourquier)
    • CP2 Collection particulière 2 (Fourquier)
    • CPB Col·lecció particular. Barcelona
    • CPBG Collection Bernard Garret (Fourquier)
    • CPF Col·lecció particular. Figueres
    • INPI Institut national de la propriété industrielle. Paris
    • IEFC Institut d’Estudis Fotogràfics de Catalunya
    • MCHP Musée Carnavalet. Histoire de Paris
    • MMB Museu de la Música de Barcelona. Arxiu biogràfic
    • mE museuEmpordà. Figueres
    • MNAC Museu Nacional d’Art de Catalunya
    • MR Musée Rodin. Paris
    • NOMA New Orleans Museum of Art
    • PM Photoarte Madrid
  • passim :
    • GC: désigne un ajout (description, commentaire) personnel de ma part.

Contact

Cette base de données est élaborée dans le cadre d’un travail personnel et largement informel. Elle n’a pas d’autre ambition que de rendre compte du progrès de ce travail, c’est-à-dire essentiellement le repérage des reproductions numériques des photographies de Cañellas lorsqu’elles apparaissent en ligne et leur indexation centralisée en un même endroit, ici-même.

J’alimente cette base au fur et à mesure de mes repérages, selon des périodicités variables. Je suis bien entendu preneur de toute information concernant Cañellas et son œuvre et de toute remarque portant sur les données déjà répertoriées. On peut me joindre via le formulaire de contact accessible dans le pied de page.

▸ Grégoire Clemencin ❦

(dernière mise à jour : 2023-04-22)

Crédits

En proposant la consultation de reproductions numériques des photographies de Cañellas, je m’en tiens au droit de citation et je cite mes sources. J’en profite pour honorer ici mes dettes envers un certain nombre de fournisseurs d’images, parmi lesquels et sans ordre particulier :

  • le site de François Binetruy où m’avaient amené mes toutes premières recherches sur JMC ;
  • les sites de La Petite mélancolie et des Larmes d’Eros qui recensent un nombre vraiment ahurissant de photos érotiques anciennes ;
  • les sites de vente et d’enchères en ligne d’eBay, de Delcampe et de TodoColeccion où certains vendeurs se sont révélés très-pointus et parfois même très-coopératifs ;
  • ainsi, bien entendu, que le site de Gallica dont la richesse est à louer tous les jours, même si le risque est grand de se perdre dans des abîmes sans fond à force de rebondir d’une ressource à une autre…

Sans oublier toutes les autres sources d’information disponibles sur le Web qui me permettent d’affiner continuellement mes recherches. À ce titre, il reste des raisons d’espérer en ce bas-monde.

Sur la mise en place du site lui-même, les crédits sont à attribuer aux éditeurs et producteurs suivants :

  • Base de données administrée et interrogée via SQLite. L’interrogation exploite le module de recherche plein-texte FTS5.
  • Fonte des titres générée à partir de la police Oswald (Vernon Adams) ; fontes du texte principal générées à partir de la police Lato (tyPoland Lukasz Dziedzic) ; les deux polices étant proposées sur FontSquirrel.
  • Icônes des menus d’en-tête et de pied de page dérivées d’une série proposée par Pixel perfect sur Flaticon.

Le site lui-même est hébergé sur les plates-formes de Ionos (1&1), 7, place de la Gare, BP 70109, 57200 Sarreguemines Cedex, France.

Verso d’un carton de support d’une photographie de J. M. Cañellas

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