La base de données
Modèle de données
En pratique, le modèle se résume à une table descriptive des photographies et une table d’associations entre ces photographies permettant de noter les différents types de liens qu’elles peuvent entretenir les unes avec les autres, par exemple leur appartenance à une même série.
On trouvera quelques éléments de réflexion complémentaires dans ce billet de blog consacré à la question de la modélisation de la présente base de données.
Les descriptions comportent divers champs de nature textuelle (titre, catégorie de photographie, description, source, lieux…) qui sont tous explorés lors d’une recherche par mot-clé et restitués à l’affichage des résultats d’une recherche.
Les catégories (ou types) de photographies correspondent aux grands sous-ensembles qu’on peut repérer dans l’œuvre de Cañellas. Elles sont actuellement au nombre de sept :
Catégorie | Description | |
---|---|---|
1 | Catalogne | Pour l’essentiel, des photographies de l’Album Rubaudonadeu |
2 | Animaux | Photographies d’animaux |
3 | Enfants | Photographies d’enfants |
4 | Instantanés | Instantanés pris dans les rues de Paris (étudiés notamment par Fourquier) |
5 | Nus | Photographies de nus (le gros de la production connue de Cañellas) |
6 | Œuvres d’art | Reproduction photographique d’œuvres d’art |
7 | Portraits | Portraits (autres que les nus, et qui ont pu motiver le slogan « Photographie des Artistes ») |
Les catégories sont complétées par des thèmes (ou sujets) qui visent à décrire les photographies à la manière de descripteurs d’un thésaurus. Cette indexation par thèmes est effectuée de façon très-libre et subjective et est proposée à titre purement indicatif : elle ne prétend nullement épuiser le sujet des photographies qu’elle décrit. Dans les résultats, les thèmes associés à une photographie sont cliquables et permettent de retrouver les autres photographies indexées par ce même descripteur.
Enfin, les associations établissent des liens entre les photographies selon différents modes (« voir aussi », appartenance à une série…). Ces liens sont également restitués avec les résultats et permettent de naviguer d’une photo à une autre.
Les séries sont des regroupements de photographies établis empiriquement par mes soins. Elles sont de deux types. Les premières sont purement anecdotiques et conjoncturelles et regroupent des photographies apparaissant dans un même lot de vente aux enchères. Ainsi du lot d’une dizaine de photographies baptisé Vie parisienne mis en vente sur un site d’enchères (et dont l’une s’avère être une vue de Dieppe). Les secondes sont peut-être plus intéressantes ; elles regroupent des clichés sur la base de caractéristiques communes, soit qu’on ait affaire à de véritables séries conçues comme telles par Cañellas et relevant manifestement d’une même séance de prises de vue (certaines seront reprises en cartes postales, ainsi du bain à l’Alhambra), soit qu’on ait affaire à des prises de vue d’un même modèle (p. ex. le petit garçon et sa nourrice ou la jeune femme au cerceau) ou dans un même décor (p. ex. le décor de jardin avec une balancelle).
Pour établir ces séries, je m’appuie sur des détails parfois très-ténus (la toile d’un arrière-plan, les lattes d’un plancher, le motif d’un tissu, la forme d’un corps) observés sur des reproductions généralement de qualité médiocre. Il est tout à fait possible que je me trompe ici ou là dans certaines associations. Mais c’est aussi la démarche qui me permet dans beaucoup de cas de postuler une attribution du cliché à Cañellas. Je suis preneur de tout commentaire à ce sujet (☛ Contact).
L’une des séries, encore embryonnaire, qui me tient le plus à cœur est celle de l’artiste surnommée « La Traviata ». Les six (peut-être sept) clichés collectés à ce jour permettent d’esquisser le déroulé d’une séance de prises de vue dans l’atelier de Cañellas. Il s’agit ici de l’atelier du 65, rue des Abbesses, occupé durant les années 1895-1897. L’un des clichés est numéroté (JMC 4498), ce qui fournit un possible indice pour associer d’autres photographies à l’atelier en question. Le déroulé commence avec des portraits en pied de la jeune femme, d’abord habillée, puis de plus en plus déshabillée. Je ne pense pas qu’on ait affaire ici à un scénario prémédité (d’effeuillage), comme c’est le cas pour la série du tub déjà citée ; j’y vois un enchaînement opportuniste, par consentement mutuel (et intéressé) du photographe et du modèle.
Interface d’interrogation
Les photographies répertoriées dans la base sont restituées en résultat d’une recherche libre effectuée via le champ de recherche positionné en haut de page.
Un formulaire de recherche plus étoffé est proposé en cliquant sur l'icône à trois points à la droite du champ de recherche :

Ce formulaire alternatif offre les possibilités suivantes :
- recherche thématique par mot-clé (saisie libre) ;
- recherche par catégorie (dans une liste prédéfinie) ;
- recherche par le numéro JMC (saisie libre).
☛ interroger la base de données
Une recherche par mot-clé peut-être combinée à la sélection d’une catégorie de photographie.
Une recherche par un № JMC ignore les autres saisies dans le formulaire.
Une recherche produit en retour une liste de résultats affichés à l’écran. Chaque résultat se présente sous la forme d’un cadre comprenant une vignette de la photographie (lorsqu’une version numérique existe), les différents champs descriptifs de la photographie et, le cas échéant, un ou plusieurs renvois vers d’autres photographies qui lui sont associées, comme dans l’exemple suivant.

La recherche par mot-clé exploite les différents champs d’indexation textuelle associés aux photographies. Ces champs ne sont pas toujours tous renseignés pour toutes les photographies, mais chaque photographie est décrite par au moins l’un d’entre eux : le titre donné à la photographie (p.ex. par le musée de l’Empordà), le descriptif du contenu de la photographie, un thème, un commentaire (champ Notes GC
)…
Dans l’exemple ci-dessus, la photographie peut être recherchée à l’aide d’un ou plusieurs des mots figurant à l’écran (p. ex. passants à Montmartre
ou rue Ronsard
).
Les photographies sont également décrites à l’aide d’éléments plus factuels, comme les catégories dont les valeurs permettent de distribuer les clichés en sous-ensembles homogènes et exclusifs. Les sept valeurs de ce champ peuvent être interrogées pour elles-mêmes ou combinées avec un mot-clé libre. Dans l’exemple ci-dessus, la catégorie de la photographie est instantanés
.
Les mots-clés des champs thèmes
ou lieux
permettent également de retrouver d’autres clichés répondant à ces mêmes critères. On pourra ainsi naviguer de proche en proche parmi l’ensemble des photographies répertoriées dans la base.
Recherche via un numéro JMC
Il est possible de rechercher des photographies par leur identifiant (ou numéro) JMC.
Le № JMC correspond au numéro donné par Cañellas à ses photographies et inscrit dans le négatif, comme dans l’exemple illustré ci-dessous.
![Cliché JMC № 471 [id. 76]](https://photographiedesartistes.com/images/jmc_pres/jmc_471.jpg)
Il est possible de rechercher des listes d’identifiants JMC, soit en faisant précéder un numéro d’identifiant par l’un ou l’autre des quatre opérateurs suivants : <
, <=
, >
, >=
, soit en saisissant côte à côte deux numéros d’identifiants qui définiront un intervalle.
La requête <= 500
permet d’obtenir la liste des enregistrements dont l’identifiant est inférieur ou égal à 500 ; la requête 4200-4300
(ou 4200 4300
) permet d’obtenir la liste des enregistrements dont les numéros sont compris entre 4200 et 4300 (inclus).
Si le numéro recherché ne figure pas dans la base de données, l’application proposera les numéros connus les plus proches.
Les photographies de Cañellas n’étant pas toujours toutes affectées d’un tel numéro, l’application utilise en sous-main un identifiant interne (un simple numéro d’ordre sans signification particulière) qui permet par ailleurs de distinguer d’éventuelles variantes dans les tirages des photographies, comme dans cet exemple d’un portrait de la Traviata (la photographie en question n’a pas de № JMC).
À l’affichage des photographies, les deux types d’identifiants sont restitués (avec la mention s/n
lorsque le numéro JMC n’est pas connu).
Abréviations utilisées
Libellés des champs sur la page de résultats de recherche :
AF
qualifie une information tirée de l’ouvrage d’Alain Fourquier.mE
qualifie une information tirée de l’ouvrage du Musée de l’Empordà.Web
qualifie une information tirée d’une source en ligne.
Le champ Source
identifie le détenteur d’un tirage original d’une photographie de Cañellas (voir ci-après les abréviations utilisées pour désigner ces sources).
Le champ Repro.
apparaissant sous les vignettes identifie la source d’une version numérique d’une photographie.
Valeurs des champs :
- le champ
Source
mentionne les abréviations suivantes :AHCB-AF
Arxiu Històric de la Ciutat de Barcelona. Arxiu FotogràficAHCF
Arxiu Històric Comarcal de FigueresAHCR
Arxiu Històric Comarcal de ReusAHT
Arxiu Històric de TarragonaAJ-CRDI
Ajuntament de Girona. Centre de Recerca i Difusió de la ImatgeAMF
Arxiu Municipal de FigueresAP
Archives de ParisAPSPR
Arxiu Parroquial de la Prioral de Sant Pere. ReusBCR
Biblioteca Central de ReusBFC
Biblioteca Fages de Climent. FigueresBHVP
Bibliothèque historique de la ville de ParisBnF
Bibliothèque nationale de FranceBPA
Biblioteca Pública Arús. BarcelonaBPP
Biblioteca del Palau de PeraladaCAG
Col·lecció Alex Gifreu. FigueresCK&JJ
Collection Ken & Jenny Jacobson. LondresCJFS
Col·lecció Josep Fajol Soler. FigueresCP1
Collection particulière 1 (Fourquier)CP2
Collection particulière 2 (Fourquier)CPB
Col·lecció particular. BarcelonaCPBG
Collection Bernard Garret (Fourquier)CPF
Col·lecció particular. FigueresINPI
Institut national de la propriété industrielle. ParisIEFC
Institut d’Estudis Fotogràfics de CatalunyaMCHP
Musée Carnavalet. Histoire de ParisMMB
Museu de la Música de Barcelona. Arxiu biogràficmE
museuEmpordà. FigueresMNAC
Museu Nacional d’Art de CatalunyaMR
Musée Rodin. ParisNOMA
New Orleans Museum of ArtPM
Photoarte Madrid
- passim :
GC:
désigne un ajout (description, commentaire) personnel de ma part.